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L'auteure de notre livre le plus populaire de l'année nous parle de ses personnages préférés, du pardon et bien plus.
Se mettre d’accord sur un seul livre parmi des centaines n’est pas une tâche facile. Mais quand les membres de notre comité des meilleurs livres de l’année a commencé à lire Hello Beautiful, ils n’ont tout simplement pas pu s’arrêter. « Dès le premier chapitre, j’ai su qu’il fallait que je sache ce qui était arrivé à cette famille », explique Amanda Gauthier, directrice de catégorie. « Ce sentiment d’être invitée dans un monde où l’on se soucie immédiatement du résultat, c’est la lecture parfaite. » Dans cette entrevue exclusive, Ann Napolitano répond à nos questions les plus brûlantes sur la façon dont le lauréat de cette année a été désigné.
Comment vous sentiez-vous émotionnellement et physiquement quand vous avez commencé à écrire Hello Beautiful?
« Une partie de mon processus a été qu’une fois que j’ai trouvé l’idée du livre, je me suis interdit d’écrire pendant neuf mois… Cela me permet d’essayer de comprendre les choses avec la partie “logique” de mon cerveau avant que je m’autorise à faire la partie lyrique. Donc, ma période de neuf mois s’est terminée en avril 2020, au début de la pandémie. J’habite à New York et tout était fermé. Et mon père est décédé au cours du même mois. À cause de la situation, nous n’avons pas pu être avec lui quand il était mourant. Et puis nous n’avons pas pu nous rassembler quand il est décédé…
J’ai commencé à écrire pendant cette période intensément émotionnelle où je ressentais beaucoup de chagrin, de peur et d’incertitude, et quelque chose dans ce cocktail a rendu l’expérience d’écriture très, très intense, où je me suis immédiatement souciée de ces personnages et ce qui leur est arrivé a semblé vraiment important. »
Comment avez-vous trouvé de l’espoir dans cette histoire?
« Ce que je veux toujours faire, c’est écrire sur l’amour sous toutes ses formes, dans toutes ses nuances, et si j’écris sur l’amour et que j’écris en amour, alors j’ai l’impression que ce n’est pas si sombre — comme si un cœur battait dans l’histoire, même si les sœurs se séparent et que vous savez que des choses bouleversantes se passent. De cette façon, je ne me sens jamais complètement dévastée quand je l’écris, même si je ne sais pas où je m’en vais, parce que j’écris toujours en direction de l’amour. »
Il y a un fil conducteur de pardon dans la vie des personnages. Que vouliez-vous dépeindre?
« Le roman s’étend sur 30 ans, et en partie pourquoi je voulais que l’histoire s’étale sur cette période était de de pouvoir continuer à me dire à moi-même et à ces personnages : “Il est encore temps; vous pouvez faire un choix différent aujourd’hui.” Il n’est jamais trop tard pour dire à votre père : “Je suis désolée de t’avoir dit cela il y a 20 ans.” Et ce moment change l’histoire, il change tout… Chacun des personnages a toujours cette possibilité en lui-même, et beaucoup d’entre eux finissent par l’accepter, alors je voulais montrer que c’est profondément complexe et que souvent la bonne chose — pas dans ce livre en soi — est de s’en aller. »
Aviez-vous un personnage que vous avez préféré créer?
« La réponse facile est Sylvie. Nous avons beaucoup de points en commun, y compris l’amour de la lecture. Mais je pense honnêtement que je partage l’ADN de tous les personnages à l’exception de Julia et de Rose, et cela ne veut pas dire que je ne les aime pas aussi, mais elles sont juste différentes de qui je suis. Je n’ai pas en moi la même chose qu’elles ont en elles, c’est peut-être pour cela que Julia était le personnage le plus difficile à écrire. »
Pensiez-vous que la santé mentale serait un thème pour une raison particulière ou est-ce qu’il a émergé avec le personnage de William?
« Je savais qu’il allait traverser une période sombre à cause de son enfance. Je ne savais pas à quoi cela allait ressembler. J’avais juste l’impression de marcher à côté de lui et de cartographier ce qui lui était arrivé de la manière la plus authentique possible. Et ce qui lui est arrivé finit par être assez sombre… Ce n’est qu’après qu’on remarque le thème de la santé mentale. Nous sommes tous aux prises avec des problèmes de santé mentale (pas autant que William, espérons-le), mais si nous n’en avons pas souffert nous-mêmes, nous aimons des gens qui en souffrent. Donc, cela fait vraiment partie de la vie. Il m’est presque impossible d’écrire sur 12 personnes et l’une d’entre elles ne serait pas [en difficulté]. »
Pourquoi le basketball et pas un autre sport? Avez-vous un intérêt personnel pour ce sport?
« Quelques années avant de commencer à écrire ce livre, je suis devenue obsédée par l’histoire du basketball. J’ai fait quelques lectures sur le Mouvement des droits civiques aux États-Unis, et j’étais vraiment intéressée de voir comment l’histoire du basketball est vraiment parallèle et chevauche le Mouvement des droits civiques dans ce pays… Et même si je n’ai toujours pas compris, j’écris depuis assez longtemps pour savoir que quand je développe une obsession de ce genre, ça a quelque chose à voir avec mon travail. Et quand j’ai commencé à penser à ce livre, j’ai imaginé ce petit garçon triste driblant un ballon de basket. Et je me suis dit, “OK, donc il va y avoir du basketball dans ce livre.” »
Comment Little Women est-elle entrée en jeu?
« J’aurais dû le planifier, mais ça ne m’est pas venu à l’esprit. Ma meilleure amie en grandissant… sa mère a six sœurs, et elles entraient et sortaient de la maison tout le temps, et elles avaient toutes des versions légèrement différentes du même visage et elles semblaient plus elles-mêmes quand elles étaient ensemble. Elles me fascinaient. Je les regardais comme si c’était une émission de télévision. C’est donc sur ces sœurs que j’ai voulu me pencher, en essayant de comprendre la magie de cette sorte de sororité… Et puis, quand j’avais écrit environ 60 pages du livre, j’écrivais une scène et et les sœurs commençaient à comparer laquelle des sœurs March elles étaient, et je me suis dit : “Oh, bien sûr” ».
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